Was the Roman emperor Elagabalus castrated?
His full name was Marcus Aurelius Antoninus (born 204 CE, ruled 218-222 CE). He was better known as Elagabalus or by a spiritualized version of that name, Heliogabalus, helios being Greek for "sun." He was a sun-worshipper who participated in the taurobolium and possibly was castrated or infibulated (genitally pierced). His goal was to unite all Roman religions, but this was not achieved during his reign that lasted merely three years and nine months.
The 12-century Michael Glycas said that the emperor asked surgeons to castrate his husband Hierocles and construct female genitalia for him, while the 12-century John Zonaras said that the emperor requested such a surgery for himself. (Lascaratos and Kostakopoulos, p. 234)
Regarding his possible castration, Georges Duviquet wrote: “Il alla agiter sa tête avec les prêtres châtrés de Cybèle, se liant comme eux les parties génitales, observant toutes leurs coutumes; puis il emporta, our le déposer dans le temple de son dieu, leur trésor sacré.” (Duviquet, p. 51) An endnote to this comment added: “Genitalia devinxit. Saumaise et Gruter proposent defixit pris dans le sens d’enlever, arracher. On a vu dans Aurélius Victor qu’Héliogabale, s’étant coupé les parties génitales, abscissis genitalibus, se consacra à la Mère des dieux.” (Duviquet, p. 286) Duviquet included a diagram of a statue that shows Heliogabalus with intact genitalia. (Duviquet, p 55)
Sources
"Operations on Hermaphrodites and Castration in Byzantine Times (324-1453 AD)." John Lascaratos and Athanastos Kostakopoulos. Urologia Internationalis 1997; 58:232-235.
Georges Duviquet. Héliogabale. Paris: Société du Mercure de France, 1903.
Hello
ReplyDeleteI wrote a poem about Elagabalus
I hope you like it
Hérodian et aussi Edward Gibbon,
me font revivre dans vos mémoires,
et avec moi les empereurs Néron
ou Caracalla… Dans les vieux grimoires
de vos greniers vous lirez leur histoire
et la mienne et comment de Varius
je devins l’empereur Elagabulus.
À l’âge où l’on va encore à l’école,
des lambeaux de Rome j‘étais l‘empereur;
chaque sept jours j’allais sous la coupole
du sénat, comme un improbable acteur
qui se pavane pour ses adulateurs,
offert à tous, catin fardée soutenue
sur mon char par sept vierges nues.
Et ils m’attendaient les teens en transes,
comme une extravagante drag queen,
moi, empereur de Rome, premier trans;
j’étais le soleil de ma vie divine
rythmée par les lignes de cocaïne
pour supporter la greffe du vagin
qui me ferait roi de toutes les putains.
Je disais les noms, urbi et orbi,
de mes cinq femmes, le nom de mon mari,
l’esclave Hierocles de Carie;
j’étais sa chose, à lui toujours soumis,
en pensées le jour, dans son lit la nuit.
Je chérissais les rêves de désir
avant les petites morts du plaisir.
Grand prêtre du temple en Emesene,
je voulus être l’époux de Tanit
la déesse, Vénus Carthagène,
et celui de la vestale de granit
à qui en de sélénites coïtes
réservés aux accouplements divins
j’aurais fait des enfants presque humains.
C’est ce voulait mon âme virginale;
je ne fus que la gouape racoleuse
devant le bordel international,
cette métamorphose luxurieuse
de mon palais, résidence luxueuse
où je vivais dans un cauchemar d’Éros,
rêve de Cupidon sur son lit de roses.
En Mars, quelque jours avant les Ides,
j’avais dix-huit ans, c’était en vingt deux
du second siècle, des soldats apatrides
me pénétrèrent de leurs dards furieux
mettant un terme à mes jours licencieux.
Les eaux du Tibre nous charrièrent en enfer
moi, à peine ado, et avec moi ma mère.
Et maintenant que le monde a vieilli,
moi, prêtre du soleil et dépravé
tel que j’étais dans cet empire ramolli
le temps à travers les âges m’a laissé,
en l’innocence de ma lascivité;
les vieux acheteurs de lubricité.
jalousent tous ma vraie ambigüité.
© Mermed 2005-2015
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